ITW David Campos

Bonjour David, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle David CAMPOS, j’ai 25 ans, je suis né à Chambray-Lès-Tours (37). Je suis natif de Tours et j’ai grandi dans la ville de Joué-Lès-Tours depuis tout petit. Je suis le dernier de la famille avec un grand frère et une grande sœur. Dans la vie, je suis comptable dans l’immobilier (gestion locative) au sein de CITYA IMMOBILIER depuis 4 ans maintenant.

Comment es-tu venu à la force athlétique puis a la compétition ?
Je suis issu d’une famille de sportifs et principalement de footeux, mon papa, mes oncles, cousins… tous ont été ou sont encore dans le milieu du Football dans la région. Moi-même j’ai pratiqué le Football dès mon plus jeune âge jusqu’à ce que la Force arrive !
En 2014, je rencontre DENIS TOMSIN qui était mon collègue à l’époque chez DECATLON. Il m’a invité à une session d’entrainement chez VINCENT ELDIN qui était un spécialiste du couché équipé sur Tours et athlète depuis des années en Force Athlétique, principalement au sein de la WPC. Rapidement, il devient un mentor pour moi et m’amène sur mes premières compétitions de Force en développé couché seul. Une fois, la première compétition passée j’ai dit à Vincent « l’année prochaine j’arrête le couché et je fais les 3 mouvements absolument ! » car j’aimais le fait d’être complet et de se dépasser sur chacune des barres. Et c’est naturellement avec une longue préparation et grâce à lui que j’ai pu prétendre derrière à goûter au niveau international.
As-tu un coach ?
Mon premier coach c’était Vincent ELDIN. On va dire qu’il m’a mis le pied à l’étrier. J’ai la chance d’avoir la double nationalité Franco-Portugaises donc depuis 2 ans maintenant, je suis suivi par SANDRO EUSEBIO le président de la WPC Portugal qui prépare de nombreux athlètes au Portugal en Espagne et moi en France à distance. À chaque déplacement que je fais au Portugal pour voir ma famille j’essaie de me caler une session d’entrainement histoire qu’il voit en direct ma progression.
Peux-tu me parler de ton programme d’entrainement ?
Mon programme d’entrainement tourne autour de 4 séances par semaine spécifique FA. Je fais souvent deux gros blocs par session d’entrainement avec du squat & couché ou soulevé de terre & couché ou soulevé de terre & squat, et j’incorpore beaucoup de travail d’assistance autour de ses mouvements.
Travail avec élastiques, chaines, cales différentes. Je travaille beaucoup ma mobilité et ma sangle abdominale et mes lombaires qui sont pour moi très importants.
J’incorpore une séance SQUAT, BENCH, DEALIFT type compétition toutes les 8 semaines en moyenne.

Suis tu une diététique particulière ?
Du fait, de ma profession je suis derrière un bureau, donc on va dire que je n’essaye de ne pas faire trop d’écarts car j’ai tendance à stocker très vite. Sur mon quotidien, je tourne à 4 repas dans la journée en moyenne. Depuis bientôt 2 ans, j’ai repris mon alimentation en main. J’ai la chance aussi d’avoir une copine qui m’accompagne beaucoup dans mon alimentation ayant des horaires un peu plus flexible que moi, elle m’aide dans l’organisation de mes repas et cela en fonction des différentes échéances dans l’année. Elle est d’une aide précieuse sur ces 2 dernières années et je l’en remercie.

 Comment es-tu arrivé à la WPC et surtout pourquoi ?
Comme j’ai pu le dire plus haut, c’est Vincent qui m’a amené au sein de la WPC. J’y ai trouvé ce que je recherchais dans ce sport : du dépassement de soi, de l’entraide, des amis et une bonne ambiance. Que ce soit en compétition mais aussi pendant tout le reste de l’année.

Après quelques saisons chez nous a la WPC qu’elle conclusion en tires tu ?
Au début, en 2014 pour être honnête j’ignorais l’existence d’une fédération reconnue et de plusieurs associations. Pour moi, j’étais juste passionné par la discipline et ma seule envie était de soulever mes barres et de faire mieux que la fois précédente. Aujourd’hui je ne regrette pas mon choix d’avoir choisi la WPC France ! J’ai la chance de pouvoir goûter au niveau international et cela grâce aux sponsors qui me suivent moi et mon association. Je dis bien une chance car aujourd’hui de nombreux athlètes ont le niveau mais ne peuvent prétendre partir par manque de moyens. Et bien évidemment, c’est peut-être une chose que je n’aurais pas pu goûter ailleurs.

Quels sont tes prochains objectifs en compétition ?
Des objectifs j’en ai plein, mais le plus important c’est d’être régulier de s’améliorer et d’apprendre de compétition en compétition. Comme je dis souvent je suis encore jeune et j’ai beaucoup à apprendre. Je n’ai pas pour habitude de prétendre faire telles performances ou autre, mais si on parle chiffre ce serait de s’approcher des 300kg sur le Squat et le Soulevé de terre pour un poids de corps à -82.5kg.

Peux-tu me parler de ton association ?
Bien sûr ! En 2015, j’avais eu une première expérience dans une association qu’on avait créé avec Vincent qui a très vite été néfaste pour moi avec certains membres. Par la suite, j’ai donc créé ma propre association de force, avec des valeurs qui sont à l’image de mon caractère : SOLIDARITE, RECONNAISSANCE, ECOUTE et PASSION. C’est un projet qui me tient à cœur, je suis entouré de passionnés, et je suis très fier aujourd’hui de compter au sein de l’association des compétiteurs que ce soit en FFFORCE ou en WPC ou même ex GPC.  Petit à petit le projet prend forme avec du matériel de qualité et des sponsors qui apportent une aide précieuse à ce projet.

Y a-t-il un ou des athlètes qui sont des références pour toi ?
Je suis un fan incontestable de Ed Coan ou Dan Green, mais les plus impressionnants pour moi restent les petits gabarits comme Alexey Sivokon, Fedosienko …

Merci  pour l’interview mais aussi merci pour ta sportivité  et  je  profite  aussi pour te remercier pour ta volonté et ton investissement pour  nous aider dans les organisations. Aujourd’hui tu es un compétiteur mais plus tard je te vois bien dans l’organigramme de la WPC. Maintenant le mot de la fin c’est pour toi ?
Merci à toi Didier, merci au bureau de la WPC pour ce que vous faite pour la WPC FRANCE le reste de l’année. Merci à mon coach et j’espère que la WPC a de belles années devant elle.

Interview Didier Theux